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25 juin 2006

BENIN (architecture)

BENIN (architecture)

Cliché mi K.O preuve à l’appui : Les africains n’habitaient que des cases en paille et en fientes de vaches avant que les colons ne viennent les sauvés de l’ooobscurité loooooool

Synthèse

·        Ce texte extrait d’un document historique témoigne de l’architecture très évolué  de la ville de bénin (= ville de l’Afrique de l’ouest dans l’actuelle Nigeria et point de départ des diasporas de l’actuelle Bénin).

Pour en savoir plus lisez-le.

Quel ne fut pas le choc des explorateurs esclavagistes et pilleurs hollandais lorsqu’ils arrivèrent à Bénin, sur la côte ouest africaine, y découvrant une urbanisation et des pratiques culturelles qu’ils avaient connus dans leur pays.

L’histoire des peuples extra-européens et précisément non-blancs est présentée tendanciellement comme allant de la barbarie à la civilisation à mesure l’Europe pénètre les contrées lointaines. Naturellement une telle falsification systématique de l’histoire était fonctionnelle et devait légitimer les agressions européennes à l’endroit des autres peuples du monde.

Mais l’histoire fait son chemin, et il est toujours édifiant de retrouver les traces de ceux qui ont été des témoins oculaires, des rapporteurs directs d’événements ou de faits marquants. Ainsi des Hollandais, aux avant-postes de la conquête des richesses africaines, dont l’or africain qui allait être la principale source pour battre la monnaie d’or au 17 siècle, assurant à Amsterdam le statut de capitale financière de l’Europe à cette époque.cite

Les Hollandais qui foulent le sol de Bénin sont stupéfaits par son niveau de développement et d’urbanisation, ils ne manquent pas de l’écrire :

" La ville semble très importante. En y entrant vous prenez une grande rue très large, non pavée, qui paraît sept ou huit fois plus large que la rue Warmoes à Amsterdam.

Le palais du roi est un ensemble de bâtisses qui occupe autant d’espace que la ville de Haarlem et qui est ceint de mur. Il y a de nombreux appartements pour les ministres du Prince, et de belles galeries, dont la plupart sont aussi grandes que celles de la bourse d’Amsterdam. Des colonnes de bois incrustées de cuivre les supportent, où sont décrites les victoires royales et qui sont très soigneusement entretenues.

La ville se compose de trente rues principales, très droites et larges de

40 mètres

, outre une infinité de petites rues transversales. Les maisons sont proches l’une de l’autre, rangées en bon ordre. Ces gens ne sont nullement inférieurs aux Hollandais en ce qui concerne la propreté ; ils lavent et récurent les murs de leurs maisons tant et si bien qu’elles sont astiquées et reluisent comme des miroirs. "

La Hollande

est à l’époque une puissance européenne sans commune mesure avec son rang aujourd’hui. Grande place financière que fut Amsterdam, ce pays contribua beaucoup à l’essor de la navigation maritime. Les propos des explorateurs pilleurs hollandais prennent toute leur importance car ils comparent directement ou implicitement Benin à un pays européen très développé à son époque et permettent de situer objectivement les niveaux de développement.

C’est la nécessité du mensonge colonial, excusant et expliquant la barbarie sans nom ni limites de l’exploitation esclavagiste négrière, coloniale et plus tard néo-coloniale qui a fabriqué les mythes relatifs à l’Afrique sans histoire, obscure et inerte en deçà de toute civilisation.

Les images quotidiennes sur une Afrique corrompue et incrustée dans la boueuse misère sociale confortent des préjugés sur le passé africain. La survivance de ces préjugés permet de tenir les peuples occidentaux en laisse, en leur montrant le négatif africain, surévaluant les bénéfices apportés -y compris aux exclus- par la civilisation occidentale, les poussant à se satisfaire si ce n’est se féliciter de leur situation même précaire.

Source : Afrikara.com

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